Toutes les confessions rejettent le massacre des humains etpromeuvent la paix
La conférence sur « Les gens de foi et la question de Gaza » a été organisée mardi par l'Institut de recherche sur la culture et la pensée islamiques à Téhéran, avec la participation de dirigeants et de représentants de différentes confessions.
Le directeur de l'institut Hojat-ol-Islam, Ali Akbar Rashad, a affirmé que ce qui se passe aujourd'hui à Gaza est un problème mondial et un problème pour l'humanité, et non une question d'État ou de terre.
Il a également déclaré qu'à travers sa guerre contre Gaza, le régime israélien voulait détruire le Hamas mais que ce qui s'est réellement produit, c'est la résurgence de la question palestinienne.
Il a évoqué le soutien croissant à la Palestine et à Gaza dans le monde, affirmant que les habitants de divers pays hissent désormais le drapeau de la Palestine et expriment leur soutien à son peuple opprimé.
Hojat-ol-Islam Rashad a également déclaré : « Nous soutenons les personnes sans défense et opprimées, ce qui est notre devoir humain et religieux ».
Ensuite, le chef de la communauté juive iranienne, Younes Hamami, s’est exprimé en disant que dans toutes les religions divines, après la croyance en un Dieu unique, l'accent est mis sur la dignité humaine.
Il a déploré la guerre israélienne contre Gaza qui dure depuis plus de sept mois et a déclaré que dans cette guerre, les lois divines et internationales sont violées par Israël et que les écoles, les hôpitaux, les lieux de culte et autres centres civils sont pris pour cible.
Le but de la guerre israélienne est plus de tuer le plus de personnes possible que de détruire les installations de l’autre camp, a-t-il déclaré.
Il a déclaré qu'Israël ne représente pas les aspirations du peuple juif et ne devrait pas être considéré comme son représentant.
Pedram Soroushpour, un chef religieux zoroastrien et Yobalit Aldo de l’Église assyrienne de l’Est étaient les autres intervenants de l’événement, qui ont condamné les crimes israéliens dans la bande de Gaza et le soutien de l’Occident aux atrocités sionistes.
